samedi 18 août 2007

La suite...

Alors la suite logique, c'est évidemment le montage du second étage. Là ça se complique... En équilibre sur les solives, on découvre tout à coup... qu'on a le vertige! Premier mur, la moitié du petit pignon, à 6m de haut, ohhh! C'est haut!
Trois heures pour le monter, parce que c'est haut, que tout le monde se trouve en équilibre instable, qu'il faut monter les outils, qu'on est mal équipé, surtout d'un point de vue sécurité...
Bref, je suis montée le matin, redescendue aussitôt et plus remontée de la journée, en stressant du bas pour les équilibristes du haut. DONC, avant toute chose, il faut monter un plancher provisoire sur les solives, pour la sécurité et l'aisance, et bien préparer le chantier pour éviter les allers-retours entre le rez-de-chaussée et l'étage, ça limite les pertes de temps et les accidents.
Pour le reste, même recette que le rez-de chaussée, niveaux, aplombs, tirefonds...
Puis troisième niveau, les pignons, là, c'est du délire... Des échafaudages montés sur le plancher provisoire à 9m de haut, c'est déjà impressionnant, MAIS, ce n'est pas fini. Une ossature bois c'est un assemblage et comme tout assemblage, c'est le tout qui fait la solidité, et un pignon en bois de 6m de haut, campé sur un sous-sol d'environ 3m, ce n'est pas un modèle de stabilité, il faut monter la faîtière en même temps, ainsi que les jambes de force qui la soutiennent, donc pas le choix, il faut du monde... j'ai dû m'y coller! A cheval sur les fermes, il faut mettre les jambes de force dans les deux fermes, et les pignons, puis il faut monter la faîtière au maniscopic, ajuster le tout et cheviller, évidemment ça ne marche pas du premier coup, ce serait trop simple! Deux journées bien éprouvantes... Du coup les photos n'étaient pas à l'ordre du jour! Désolée...