vendredi 31 août 2007

URGENCE...

Après avoir essayé de contacter d'autres charpentiers, en vain, nous nous sommes décidés pour une autoconstruction... Encore? Hé oui... faut bien trouver des solutions!

Donc ce week-end, montage charpente, si il y a des volontaires, on est preneur, ça URGE parce que nos jolies solives deviennent toutes noires. Vous verrez, il y a une bonne cantine, on assure un temps pas trop dégueu, et puis monter une charpente c'est chouette non? Allez, même qu'on a bien organisé le chantier. On a les marteaux, les clous et le bois. C'est beau non?

A part ça, j'ai ratissé le terrain devant la maison et Léo a semé la pelouse (bien serrée!!!) ça passe le temps, en plus il fallait le faire pour éviter de désherber dans pas longtemps. "De l'herbe à vache!" j'ai demandé au vendeur très sûre de moi, il m'a demandé ce que j'entendais par là, j'ai utilisé l'argument "c'est mon voisin agri qui m'a dit" "Ha bon! C'est moche, hein! mais vous faites ce que vous voulez..."

Alors n'écoutez pas les vendeurs. C'est trois fois moins cher, trois fois moins fragile et bien serrée (à la Léo) c'est super moelleux. C'est vrai que notre voisin agri avait fait ça et c'était "vachement" doux, "vachement" vert et "vachement" beau.
On vous en reparlera quand elle aura poussé.

mardi 28 août 2007

Le stage paille

Bon, cette fois c'est plus technique... Fini les messages pour les copains, là, c'est du sérieux!
Le stage avait lieu sur trois jours, nous n'avons pu assister qu'à deux, mais c'était très très riche.
Nous nous sommes rendus sur le projet de Muriel et Eric (peut-être qu'un jour je réussirai à mettre leur blog en lien...) qui font un "garage tout confort".

Vendredi, l'équipe a monté un mur paille "traditionnel", c'est-à-dire bottes de paille enfilées entre poteaux. Beaucoup de découpes dans la "willy botte", mais un mur en une journée, c'est tout de même un bon rendement...

Nous les avons rejoints samedi pour une nouvelle technique plus fastidieuse, le "mur stressé". C'est un mur de paille sans ossature bois, les bottes sont donc montées en quinconce et tiennent à l'aide de pieux et de feuillard. C'est difficile, long et le résultat n'est pas très satisfaisant.

Et enfin, dimanche, nous avons débroussaillé les bottes (hé oui! ça se débroussaille, pour rendre la surface plus plane, histoire de ne pas appliquer trois tonnes d'enduit), et nous avons attaqué les enduits chaux à l'extérieur et terre à l'intérieur. Un vrai bonheur! Surtout la terre. La chaux est un p'tit peu agressive, il faut travailler avec des gants, se protéger les yeux, la peau... et surtout maîtriser la truelle. Et là, on avait un pro, Jean-Michel, à côté de qui nous avions tous l'air ridicules... Cependant il nous a donné sa technique et je suis sûre qu'avec un peu d'entraînement, on finira par y arriver.
A l'inverse, la terre ne demande aucune maîtrise particulière, si ce n'est de trouver la bonne terre, puis la bonne texture. Et alors après, c'est un régal. C'est doux, ça sent extraordinairement bon (grâce à la sciure de douglas ajoutée au mélange) et puis il faut bien le dire on a recroqué un morceau d'enfance, il ne nous manquait que les bottes pour sauter dans les flaques d'eau, la boue, c'est magique! On peut tout faire à la main, on étale la barbotine à la paume, ensuite on projette le corps d'enduit d'un joli coup de poignet puis on caresse le mur pour tout unifier. C'était très relaxant, presque érotique.

La conclusion générale du stage en quelques mots :
1/ La paille est un matériaux très maléable, tout est possible et rien n'est irréversible
2/ Chaque économie (de temps, d'argent, de réflexion...) se paye dans l'étape qui suit
3/ Chaque étape est longue et difficile, il faut s'y préparer

Une petite remarque perso... Il faut être bien outillé, c'est important de ne pas courir chez le voisin au dernier moment, on gagne beaucoup de temps et de sérénité, donc, il faut bien préparer son chantier! J'en vois déjà qui doivent bien se marrer, mais comme dirait l'Pierrot, quand on aura fini, on aura tout ce qu'il faut! C'est en faisant qu'on apprend, alors je vous promets que les prochains chantiers seront super carrés! (on a encore du chemin...)

Voilà, à côté de cette partie technique, il y avait bien entendu le côté humain. C'était très chouette de partager ce moment avec tous ces gens, d'échanger sur nos projets, de donner et d'entendre différents avis sur les méthodes de travail, les matériaux...
Nous avons fait ce choix de construction pour des raisons écologiques, bien entendu, mais presque prioritairement pour vivre un grand moment de partage, d'investissement et montrer à nos enfants que tout ne s'achète pas, on peut faire aussi. Et ce stage nous a conforté dans nos choix et nos positions.

Merci Muriel, merci Eric pour cette chouette expérience, pour votre accueil, votre bonne humeur et vos convictions. Merci Nicolas pour ton expérience, ta patience et le temps que tu nous a consacré. Merci à tous pour votre sympathie, votre enthousiasme, vos expériences...

Quelques photos vont suivre (demain parce que ce soir je suis fatiguée) pour illustrer le propos.

jeudi 23 août 2007

Il pleut sur Gézon...

Triste semaine bien grise sur Gézon et dans nos têtes. Hé bien non ce n'est pas toujours la fête, ce serait trop beau.

Une petite recette assez simple de cafard : Fin des beaux jours, on n'a que de la pluie, fin du chantier avec la famille Dudoit, snif, snif, c'était tellement bien on les aurait bien tous adopté, mais ils ont d'autres choses à faire ailleurs..., fin du montage de la maison, donc chantier vide, charpentier absent, mauvaises surprises sur l'ossature, vous mélangez le tout et vous avez un bon début de semaine cafardeux.

Puis on retrouve peut-être un autre charpentier, des quasi-solutions pour les surprises de l'ossature, on prend sur soi, on finit même par se dire des trucs du genre "Il ne faut pas se plaindre, on pourrait être malade!" C'est sage, mais pas très convaincant...

Puis on pense au week-end stage paille que nous allons passer chez nos amis les pailleux, on refait le monde avec Isa au téléphone (et dieu sait que ça nous a pris du temps! Merci Isa, c'était un bon moment, riche), on boit un thé chez l'Jule et c'est reparti! ON VA TROUVER DES SOLUTIONS, PAS DE PANIQUE!!!

Puis tout à coup le soleil s'y met, demain c'est l'anniv de Nino notre p'tit loulou (parce que nous avons un grand loulou aussi) et puis voilà, ça va mieux!

Certains chemins sont difficiles, mais indispensables. On n'a pas choisi le plus simple, mais une chose est sûre, on en sortira certainement couverts de bleus mais une fois de plus grandis et pleins de souvenirs merveilleux dans la tête, c'est finalement l'essentiel.

Voilà notre Nino, 7 ans. Bon anniversaire p'tit lou!


Encore des photos...

A la demande générale (essentiellement des participants), voilà encore des photos! Si vous en voulez, faites un commentaire, parce que pour le moment je parle beaucoup toute seule!!! Et je vous en enverrai...
Vous remarquerez les progrès de gestion des photos!!!
Bon, pour tout dire ce n'est pas moi, c'est Sylvain.
Tu vois chéri que je parle de toi dans NOTRE blog!

1/Guig content du travail accompli


















2-3-4-5/ On pend la crémaillère pour le montage des murs du rez-de-chaussée

























































6/ ça c'est moi sur une idée de Jule sur le thème "Posez avec une frontale, vous verrez c'est super!"

















7/ Pierrot aussi

















8/ Et puis le Sboub

















9/ Djaydjay, c'est toi le plus beau

















10/ Anne-Laure, arrête de faire ta starlette, comme tout le monde tu as l'air ridicule avec une frontale!

















11/ Bon! Au moins y'en a qui le savent...

















12/Dis donc Guig, t'es presque classe avec...

















13/ Ah! Jule! C'est quand même à toi que ça va le mieux!!!

















14/Bon sang, ça fatigue de construire une maison... Non!?! Si, si... Mais on est content quand même!!!

















15/Et c'est reparti!

















16/ Léo! Surtout pas debout sur les planches!

















17/La même équipe...

















18/ Bon, des fois c'est agréable aussi d'être sur notre chantier!

















19/Ohhh! C'est haut!

















20/ Hé oui! Encore Seb!

















21/La belle équipe

















22/Et voilà le travail

















23/ Encore du terrassement

















24/ Ouh! La belle maison!

















25/ Terrassement, encore et toujours!

















26/ Dans la famille Dudoit, je demande le père et un fils

















27/ Terrassement suite et presque fin... Ils ont bien travaillé, hein?

dimanche 19 août 2007

Message spécial voisin

Un p'tit clin d'oeil aux voisins que nous tenons à remercier pour leur patience et leur tolérance parce que ces derniers temps, nous sommes un peu bruyants de tôt le matin à tard le soir, 7 jours sur 7...
Et un merci particulier à Gary et Sonia qui sont devenus nos fournisseurs officiels d'électricité!!!
Sympa les voisins. Promis, vous non plus on ne vous oubliera pas le jour de la crémaillère!!!

Les photos




Tout bien regardé, il y a des photos. Aujourd'hui, grosse fatigue, même pour la rédaction des commentaires, alors je me suis dit que le chantier en images valait mieux qu'un long discours...
Des tas de remerciements une fois de plus à la même famille ainsi qu'à papa, Pierrot...pour ces derniers jours.


samedi 18 août 2007

La suite...

Alors la suite logique, c'est évidemment le montage du second étage. Là ça se complique... En équilibre sur les solives, on découvre tout à coup... qu'on a le vertige! Premier mur, la moitié du petit pignon, à 6m de haut, ohhh! C'est haut!
Trois heures pour le monter, parce que c'est haut, que tout le monde se trouve en équilibre instable, qu'il faut monter les outils, qu'on est mal équipé, surtout d'un point de vue sécurité...
Bref, je suis montée le matin, redescendue aussitôt et plus remontée de la journée, en stressant du bas pour les équilibristes du haut. DONC, avant toute chose, il faut monter un plancher provisoire sur les solives, pour la sécurité et l'aisance, et bien préparer le chantier pour éviter les allers-retours entre le rez-de-chaussée et l'étage, ça limite les pertes de temps et les accidents.
Pour le reste, même recette que le rez-de chaussée, niveaux, aplombs, tirefonds...
Puis troisième niveau, les pignons, là, c'est du délire... Des échafaudages montés sur le plancher provisoire à 9m de haut, c'est déjà impressionnant, MAIS, ce n'est pas fini. Une ossature bois c'est un assemblage et comme tout assemblage, c'est le tout qui fait la solidité, et un pignon en bois de 6m de haut, campé sur un sous-sol d'environ 3m, ce n'est pas un modèle de stabilité, il faut monter la faîtière en même temps, ainsi que les jambes de force qui la soutiennent, donc pas le choix, il faut du monde... j'ai dû m'y coller! A cheval sur les fermes, il faut mettre les jambes de force dans les deux fermes, et les pignons, puis il faut monter la faîtière au maniscopic, ajuster le tout et cheviller, évidemment ça ne marche pas du premier coup, ce serait trop simple! Deux journées bien éprouvantes... Du coup les photos n'étaient pas à l'ordre du jour! Désolée...

lundi 13 août 2007

Pierrot le fou
















Samedi fut plus riche encore.
Une équipe ultra performante, du soleil, mais pas trop, de la bonne humeur toute la journée (la preuve sur les photos, regardez les sourires...) et un Pierrot; il était un p'tit peu l'élément-phare de la journée. Je crois qu'il n'aurait pas mis plus de coeur pour sa propre maison.

7h30, tous sur le chantier, café-croissants, plan d'attaque, reprise des niveaux et un p'tit oeil admiratif sur le travail de la veille, il faut bien le dire.

8h00, c'est reparti, une petite bourde pour commencer sur la petite ferme, mais ce n'est pas grave, on trouve tout de suite une solution (un peu bidouille, mais ça marche!), à savoir, quand vous posez deux fermes, il ne faut pas seulement prendre les niveaux sous poutres (comme le font les maçons), il faut également le prendre dessus, parce que des fois les poutres ne sont pas de la même taille! En l'occurrence, ce fut notre cas! Nous avons pris les niveaux sous poutres, la petite ferme était 4cm trop haute, ce qui nous confortait dans cette remarque, c'est qu'elle ne reposait pas sur les murs (contrairement à la 1ère ferme qui s'emboîtait pile poil), par conséquent, nous avons coupé 4 cm de poteau. Et là, une merveille, tout s'emboîtait. Sauf que lorsque nous avons monté les deux premières solives, elles n'étaient pas de niveau et il manquait... 4 cm! ça fait mal au ventre, je ne vous dis pas, puis on relativise, on remet des cales, on fixe le tout, et on n'en parle plus!

Sébastien aux commandes de la pelle et de l'équipe, Sylvain, Christian, papa, aux goujons, tirefonds, niveaux, aplombs, masses, etc... Jule et moi en petites mains (hé oui, il en faut!) et LE PIERROT, partout, il a tout fait, la masse, les goujons, les tirefonds, les performances physiques, l'animation, les encouragements à l'équipe, les anecdotes, l'équilibriste au téléphone... il est super polyvalent. Il faut le dire : "Pierrot, tu as fait beaucoup pour la bonne humeur et la décontraction de la journée! Et ce n'est pas rien!"
Puis sont venus se greffer, Anne-Laure, le Sboub, le Djaydjay, le Guig (les articles devant les surnoms, c'est typiquement lorrain, sans ça, on a le sentiment d'être moins affectueux, c'est comme ça, ça ne s'explique pas... et encore, je n'en mets que devant les surnoms d'autres en mettent partout...). Même les enfants s'y sont mis... Un grand merci à vous tous.

La longue journée terminée, nous avons évidemment entamé une longue soirée de "remerciements à toute l'équipe", de "on n'a pas envie que la journée se termine comme ça!" et de pleins d'autres choses, toutes aussi agréables, à laquelle l'équipe du chantier voisin (parce que y a un chantier voisin, c'est ma soeur et mon beauf) est venue se greffer. Belle soirée aussi.

Bon un peu de technique, peut-être que ça servira.
Nous avons donc monté la 1ère ferme vendredi (la plus grosse), qui n'est pas fixée au sol. Ensuite, nous avons monté les murs autour de cette ferme pour la maintenir debout. Idem avec la 2ème ferme.
Nous avons fixé les murs entre eux et sur les fermes avec des tirefonds de 12*120 (3 par hauteur), qui étaient fournis, puis nous les avons ancrés au sol avec des goujons d'ancrage de 12*180, non fournis, on aura peut-être une explication quand ils rentreront de vacances.
Une fois les murs fixés, nous avons monté le chaînage et le solivage simultanément.
Il y a quelques outils indispensables, les visseuses, les perceuses, les perforateurs, les niveaux, les ficelles, les crayons, les mètres, les marteaux, les cliquets, les serre-joints, les échelles (pas utiles pour tout le monde, Pierrot, même pas besoin, voir photos qui vont arriver) et... les masses.
Je passerai un peu plus de temps sur la technique si besoin, faites-le savoir dans les commentaires.
Chaînage posé
Solivage fixé
Rez-de-chaussée terminé
Etage prêt à monter
Ce sera la prochaine étape. Là encore, quelques inconnues.

Ces journées qui vous font oublier le reste...



















La mise en place a débuté vendredi vers 13h00. La famille Dudoit, encore eux, a débarqué, les trois frères et le papa, avec la pelle et le maniscopic... c'était parti!
Nous avons attaché les sangles sur la grosse ferme et Sébastien l'a montée avec la pelle, tandis que le reste de l'équipe guidait le tout. Un très grand moment d'émotion entremêlée de peur, de doute et de plein d'autres trucs qui font les jambes toutes molles!
C'était simplement beau. Et un peu haut aussi...
Pendant que la pelle maintenait la ferme debout, le reste se déroulait selon une méthode non éprouvée, mais super efficace : Sébastien apportait les murs au maniscopic, suivaient, les niveaux, l'aplomb, les trous, les tirefonds, les goujons d'ancrage et on recommence... le tout supervisé par le chef (Sébastien). Il n'y a rien à faire, quand on voit avec quelle aisance Sébastien a mené la troupe, pris les niveaux..., la réactivité de Fabrice et d'Alexis, les réflexes, les automatismes... on se dit que le bâtiment c'est un métier!! On a gagné un temps fou et surtout beaucoup de sérénité; c'est agréable de se laisser guider par des pros!
Christian était encore de la partie. Il est rentré un peu semoulé (selon son expression) d'avoir fixé tous les tirefonds. Non, pas tous!?! Si, si, je crois!!!
Et puis, il a un peu galéré, avec Francis, pour mettre ces "sal...ies de goujons qui veulent pas rentrer dans le bêton, bordel!" Mais ça ne s'est finalement pas trop mal passé. Francis, c'est le papa Dudoit qui a bossé avec nous tout l'après-midi. Merci à vous tous, c'était super!

mercredi 8 août 2007

Le gris lorrain

Dure semaine. Il pleut, il pleut, il pleut... Julie, on pense à toi dans ton Québec, tu as toujours eu du mal à te faire au gris lorrain comme tu l'appelles, je te rassure, nous aussi.
En plus, quelques complications viennent se greffer à notre projet.
1/ Nous voulions tracer les repères de positionnement de la lisse basse au "bleu", mais sous la pluie, c'est impossible.
2/ Nous voulions poser le feutre bitumé et la lisse basse, MAIS, ils l'ont fixée sous les murs que nous ne pouvons évidemment pas bouger à la main...
3/ Il y a un bordel sans nom dans les vis et tape-vis et tirefonds prévus pour fixer toute l'ossature.
Bon, après une heure de réflexion, une chose est sûre, les tape-vis vont servir à fixer la lisse basse dans le chaînage bêton. Mais alors après ça!?! C'est le flou artistique.
D'après les plans, nous devrions avoir des goujons d'ancrage de 12*180 et des tirefonds de 12*180, au lieu de quoi nous avons des tirefonds de 12*80 et de 12*120, allez comprendre... Et évidemment, l'entreprise est fermée pour congés annuels jusque fin août! Donc, on doit se débrouiller.
Sachant que la lisse-mur est de 55 et que la lisse basse est de 55, nous avons une épaisseur de 110, donc impossible d'y mettre des tirefonds de 120 (trop longs, il vont finir dans le bêton), mais 80, c'est trop juste, car si on enlève les 55 de la lisse mur, il ne reste plus que 25 ancré dans la lisse basse. OUHHH ça m'énerve!!! Ils ne peuvent pas préparer ça plus correctement? (il manquait déjà 2 ecrous sur les fermes!)
Alors un conseil... Lorsque vous vous faites livrer une ossature bois, même si vous avez passé 7 heures avec le jeune papa (le chauffeur qui nous a livré) qui doit se taper encore 4h de route pour rejoindre sa petite fille, tant pis, prenez le temps de tout vérifier, y compris la quincaillerie. Au départ ça nous paraissait irréalisable et finalement il aurait suffit d'une heure juste pour se rendre compte que ce n'était pas le bon matériel!!! Après, le bon nombre, c'est un autre problème...
Le clou, c'est quand même le balcon qu'ils ont oublié! Je ne sais pas comment on va pouvoir trouver une solution... En attendant, nos enfants se retrouvent avec une chambre à 6m de haut avec portes-fenêtres qui donnent dans le vide...
Si vous avez des solutions, on est preneur...
Voilà, bilan de la semaine, pas loin de zéro

mardi 7 août 2007

Les belles fermes....











C'est parti pour le meccano!
On prend les plans, les numéros, on repère les numéros sur les morceaux de bois et on fabrique une ferme. Ce n'est pas plus compliqué! Cela paraît incroyable c'est pourtant comme ça que cela s'est passé. Et c'était tellement sympa qu'on s'est dit "Allez hop! on en fait une deuxième!" Une samedi, une dimanche et voilà, c'est fait.
C'est beau une ferme, ça sent bon, et ça a l'air solide, et ce dernier point est important parce que c'est quand même elles qui vont soutenir la charpente (avec les pignons), alors bon, c'est mieux quand c'est solide.
Pour le moment elles sont au sol, elle vont prendre leur place définitive samedi.
C'est encore Sébastien qui vient avec ses pelleteuse et maniscopic. On ne te remerciera jamais assez!!! Je pense que ça va être impressionnant (Ohh! c'est haut!)
Commentaire des photos dans le désordre d'apparition, parce que j'ai vraiment du mal à gérer les photos sur ce blog, si vous avez un tuyau, je l'accepte bien volontiers
1/les fermes en kit
2/le premier boulon, après un tri et un premier assemblage, posé par Sylvain lui-même, le vrai, celui du blog
3/ferme 1 terminée, oh! qu'elle est belle!
4/ ferme 2 terminée, avec Christian aussi sur la photo, ohh! qu'elle est belle aussi!
Merci beaucoup Christian pour ce week-end de boulot en toute sérénité.
5/C'est quoi ce truc de 11m20 de long, je crois qu'il va falloir le porter!!!
Merci à Pierrot le costaud, (ses gros bras, ses abdos et son dos) qui nous a rejoint sur le chantier à la fraîche et dieu sait que la soirée de la veille avait été difficile...
Et merci aussi à papa et à Jacques pour leurs p'tits bras musclés, et à Mick pour ses sangles. Hé oui, parce que quand c'est très lourd, des sangles c'est utile!

Au courant

Bien loin de toutes nos expériences, un jeune homme travaille dur pour nous, seul dans son bureau, au milieu de ses crayons de toutes les couleurs, de ses petits symboles... C'est Alex, prof au CFAI de Maxéville,(ancien collègue ou presque...) il a accepté gentiment, même pas sous la menace, de passer quelques heures à nous faire les schémas électriques, gros, gros morceau. Il en a pondu 10 pages, un vrai bric-à-brac de fils, de différentiels, d'interrupteurs, de prises de courant et autres gaines... Merci beaucoup Alex, tu nous a ôté une grosse épine du pied.

Et pendant ce temps...


Tandis que tout le monde s'affaire sur le chantier, il reste une inconnue à élucider, et pas des moindres...
En Lorraine, la simple phrase "Nous construisons en paille!" fait fuir les fournisseurs de bois. Depuis mars, nous cherchons désespérément du bois pour fabriquer notre ossature, c'est très très compliqué, mais alors, lorsqu'on leur parle de douglas, là on passe pour de sérieux dérangés. Arrive juin, et nous n'avons toujours pas notre structure, personne n'accepte de nous fournir. Notre charpentier finit par trouver une entreprise à Dijon qui nous fait un premier devis en poteaux-poutres beaucoup trop cher, puis il nous propose une ossature bois (qui divise le budget en 2, ni plus, ni moins), malgré le charme disparu des enduits extérieurs (ce qui nous coûte beaucoup...), nous acceptons au vu des délais; nous avons en effet signé le devis mi-juillet et nous nous sommes faits livrer le 31 (juillet, si, si...). Merci à eux, je sais qu'ils ont dû faire des heures sup' pour nous.
7 heures pour décharger, à 3, le camion, grosse journée et encore on n'a rien porté ou presque! Sous un soleil de plomb, on aura beau dire ce que l'on voudra, c'est tout de même mieux que sous la pluie!
Voilà donc nos murs, notre charpente et le solivage.
Ce n'est pas du douglas, c'est vrai, mais je vous assure que ça sent bon et que c'est beau, dans tous les cas, après avoir fait le deuil, nous sommes contents de notre ossature.

Ca y est!




















Il fait beau, il pleut, il fait beau, il pleut, ce n'est pas très gai pour le moral et pas très bon pour les moissons...
Mais, ça y est le week-end du 14 juillet Jérôme a moissonné son champ de blé (juste au-dessus de chez nous). Dimanche, lundi, c'est parti, nous pressons nos briques de paille.
C'est le premier boulot sympa que nous ayons fait. Et là encore pleins de remerciements aux gens qui nous ont aidé.
D'abord merci à Jérôme pour sa paille, son tracteur, sa remorque et son hangar, merci à Jean-Paul et Clément qui ont passé leur dimanche après-midi à presser notre paille avec leur petite presse (les grosses balles rondes ça ne marche pas...).
Un merci tout spécial à Virginie, sans ton exemple, jamais je n'aurais osé prendre le volant du tracteur.
Merci également aux gros bras de Damien, des Stéphanes, de Gaétan, de Guy, d'Alain et de papa.
Les Léo, Nino, Adrien et Julie nous ont bien aidé également, merci les p'tits loups...
Ah! J'oubliais... Merci à Sylvain et Alain pour les belles griffes sur les cuisses. La paille ça sent bon et c'est beau, mais ça griffe, ça pique, ça fait des échardes et c'est pire quand vous êtes accompagnés de deux drôles qui s'amusent à vous balancer les bottes...
Et combien de bottes, combien de bottes?... 1000! Mille bottes de paille, avec ça, on devrait s'en sortir...